Trouvé sur un forum: l'auteur Ahmed connait sans nul doute son sujet , on y trouve de sérieux renseignements, voici ses informations tel quel:
Difficile d’être exhaustif sur les familles chorfas, d’autant que l’authenticité du titre est parfois incertaine. Mais quelques définitions permettraient de clarifier cet embrouillaminigénéalogique.Ahl Al bayt. Avant les omeyyades, on appelait "Ahl Al Bayt" tout descendant de la grande famille du prophète, dont son oncle Abbas ou encore la fille d’Ali, Zaynab (sœur de Hassan et Housseïn). La version des chiites, dits zaïdites, ayant prévalu, seuls les descendants des jumeaux mâles, Hassan et Housseïn, ont eu droit de cité. Idris Ier était justement un zaïdite. Résultat, son interprétation restrictive l’a remporté au Maroc.Housseïnides. Les descendants de Housseïn, le martyr de Karbala, sont plutôt rares au Maroc. Il s’agit à la base des Sqalli (venus de Sicile), Tahiri et M’seffer, initialement installés à Sebta puis à Fès mais aussi à Tadla.Hassanides. Les descendants de Hassan, le fils conciliant qui avait abandonné le pouvoir aux Omeyyades, moyennant une pension confortable, sont les plus nombreux. Il s’agit de trois sous branches (Qadiri, Idrissi et Alaoui) qui ont donné lieu plus tard à plusieurs familles, identifiées soit par des noms à part, des noms doubles ou des patronymes.Qadiriyyin. Venus de Bagdad, les descendants de Moulay Abdelkader Jilani se sont installés initialement à Oujda. L’Emir algérien Abdelkader en fait partie. Aujourd’hui, la tariqa Boutchichiyya leur donne une aura surdimensionnée.Idrissiyyin. Ils ont essaimé, depuis leur capitale (Fès), dans tout le territoire. À la base de cette diaspora interne, les fils de Idriss II qui ont partagé le territoire entre eux : El Kacem (Tanger, Sebta), Omar (Le Rif ou pays des ghomara), Daoud (Taza, Miknassa, Basse Moulouya et Est du Royaume), Abdallah (le Souss, Aghmat, N’fis), Yahia (Asilah et Larache), Aissa (Salé, Azemmour, Tamesna), Hamza (Oualili et région). Les familles chorfa les plus réputées descendants de la première dynastie, sont les Jouti, Amrani, Alami, Ouazzani, Kettani, Debagh etc. Pourchassés depuis le 11ème siècle par Moussa Bnou Abi Al Afia, les Idrissides ont longtemps caché leur identité, ce qui créera plus tard beaucoup de confusion entre vrais et faux idrissides.Alaouiyyin. Basés à l’origine à Sijelmassa, on en compterait actuellement, dynastie régnante oblige, quelque 1.500.000. Mis à part les chorfa du sérail, il est difficile de les identifier par leur lieu d’origine (Tafilalet) ni de les reconnaître par leur nom. D’ailleurs les Filala en sont une branche distincte. Plusieurs portent, en guise d’identité, un patronyme (Mohammedi, Belghiti, Ismaïli, Abdellaoui, Soulaïmani, etc). Qui est charif et qui ne l’est pas ? Difficile à savoir. Les Alaouites sont juge et partie, dans l’histoire.

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